Deux ans plus tard de l’ouverture de la communauté de Majunga, en 1988, une autre demande a frappé à la porte de notre Congrégation, présentée par le Feu Monseigneur Jean Marie RAKOTONDRASOA, Evêque d’Antsirabe.
Voilà que la deuxième communauté s’installe à Betafo avec la présence de trois nouvelles missionnaires siciliennes : Sr Maria Norma Carbonaro, Sr Saveria Azzolina Sr Chiara Fiorini.
Elles ont pris la responsabilité de l’école primaire, les tournées dans le village pour la promotion féminine et l’oratorio.
Le 1 septembre 1988 marque le début de la deuxième présence des Filles de Marie Auxiliatrice. Il s”agit de la fondation de la communauté de Betafo. Trois soeurs commencent cette oeuvre : soeur Maria Norma Carbonaro comme animatrice de la communauté. soeur Clara Fiorentino comme économe et responsable de l’école maternelle et soeur Saveria Azzolina comme responsable de l’école primaire. Après six mois d’apprentissage du cours malgache à Ilanivato Antananarivo chez les soeurs Carmélites, elles sont arrivées, accompagnées des soeurs Caterine Gionco, Antonia Casimir et Marica Jelic de Mahajanga jusqu’à Betafo où elles sont accueillies par les confrères salésiens, les pères Sebastiano Campulo, Oreste Valle et Monsieur Piero ainsi que trois soeur de la congrégation des Soeur du christ.
Ces dernieres leur laisseront leur maison et toutes leurs oeuvres et partiront du personnel suffisant. C’est un évenement qui marque la réalisation du songe prophétique de Don Bosco. Le mot d’accueil, la prière et la bénediction des soeur du christ ont été des points de réconfort pour ce début de la nouvelle oeuvre. L’insertion dans la paroisse s’est faite tout de suite et ainsi la participation à la messe paroissiale avec la prière des laudes y insérées a commencé déjà au lendemain de leur arrivée à Betafo. La participation d’un grand nombre de fidéles a soutenu l’enthousiasme des nouvelles soeur. La paroisse est sous patronage de Notre Dame de la Salette et c’est vraiment la Vierge Marie qui a voulules soeurs là , afin de faire du bien aux familles et aux jeunes. Le « Tonga soa Masera !» fut très spontané de la part des chrétiens.
Les quinze premiers jours sont remplis d’événement le plus en plus surprenants et en meme temps engageants car, comme partout, les débuts ont été à tatons. C’est dans ce sens que déjà le 3 septembre, en union avec tout l’institut qui célèbre le béatification de Laura Vicuña à Rome, la communauté, de tout son coeur et de toutes pensées, ofres sa prières pour les jeunes de Madagascar et particulièrement pour ceux de Betafo, la nouvelle communauté. C’ est en ce jour que la communauté, avec la collaboration des salésiens se penche sur la situation de l’école primaire avec le souci de revoir le structure jusqu”à présent observée : compter sur la collaboration des parents pour aider les enfants en les acceuillant depuis l’école maternelle, la possibilité de s’occuper de l’école primaire qui jusqu’à présent a étésous la resposabilité des salésiens. Déjà dans ses débuts, la pensée d’ accueillir les jeunes qui désirent découvrir leur vocation et rester avec les soeurs pour les connaitre, a été partagée et la communauté les encadrera en leur proposant dans l’entre temps, de poursuivre leurs études au Lycée de Slésiens. Peut-être que ces filles seront la semence de laquelle germera un futur riche d’espérance pour notre Institut ici à Madagascar. Qui sait si parmi elles naitront LES VOCATIONS ? C’est une grande joie pour la communauté.
C’est en ce jour du 8 septembre, sous le Pontificat de Sa Sainteté Jean Paul II et en présence de Son excellence MonseigneurJean Marie RAKOTONDRASOA, Eveque d’ Antsirabe qu’est lancée la deuxième fondation de Madagascar, à Betafo. La maison est sous le patronage de Saint Jean Bosco qui aura comme oeuvres : l’ école maternelle et primaire, les oeuvres parosiales en collaboration avec les pères Salésiens, les pères Salésiens, la promotion de la femme, et cela, sous le décret du 8 septembre, signé par Mère Marinella Castagno, Mère Générale de l-Institut Filles de Marie Auxiliatrice. Un événement marqué par une concélébration solennelle à la paroisseprésidée par Monseigneur Jean Marie Rakotondrasoa et par trois autres prêtres au cours de laquelle ont été prononcé : le mot de bienvenue de l’ Evequen, les salutations et les expressions de joie de la part des chrétiens et paroissiens.Le 9 septembre 1988: dernier jour des soeur du Christ dans la communauté. Se poursuivent encore des travaux pour l’ordre de la maison. Le 10 septembre 1988 : C’est le jour de la remise des clés de la maison à soeur Norma, l’animatrice de communauté. Entre les nouvelles soeurs FMA et les trois soeurs du Christ: Jeanne Lucie Ravonimanitra, Hélène de la Providence Rasoahanitriniaina, Marie Stella Razaiarisoa, qui laissent la maison, une suite d’émotion se vit en ce moment dernier jour passé ensemble. Apres avoir reçu les clés de la maison, le même jour le Seigneur a envoyé deux jeunes filles se trouvant dans une situation de nécessité. Il s’agit d’une grande et sa petit soeurs. Elles marquentdéjà le début du pensionnat et pourront continuer leurs études. Entre diffucultés qui marquent le début d’une fondation, les premiers quinze jours ont définit les bases de l’oeuvres : accueil des jeunes, célébrations des fêtes de Marie et du mystère de la Croix, événement de l’institut en cette année du centenaire de la mort de Don Bosco. Ayant reçu une grande aide de la part des soeurs de la Providence pour leur installation, aprés leur départ, la nouvelle communauté avec reconnaissance, a bien remercié le Seigneur qui leur a accordé cette providence a travers les soeur du Christ. C’est ainsiqu’ a démarré la mission de la Communauté Betafo.
Madame Charlotte, vous connaissez les sœurs depuis leur arrivée ici à Betafo. Cela voudrait dire que vous avez connu les sœurs qui habitaient ici avant l’arrivée des sœurs Filles de Marie.
Auxiliatrice ? Pouvez-vous nous dire quelque chose à propos ?
Madame Charlotte : Avant l’année 1988 les sœurs de la Providence actuellement appelées Sœurs du Christ, travaillaient à Betafo et s’occupaient de l’éducation morale, spirituelle et intellectuelle des enfants. Du côtéde la catéchèse, c’était les jeunes de chaque quartier qui en étaient responsables. Le collège Saint Louis et l’école des sœurs de la Providence aussi préparaient les enfants à la première communion et à la confirmation.
En l’année 1988, les sœurs de la Providence décidaient de quitter Betafo, elles cédaient leurs bâtiments aux Sœurs Filles de Marie Auxiliatrice. Elles étaient trois : sœur Norma, sœur Saveria et sœur Clara. Aidées des enseignants et enseignantes, elles s’occupaient de l’éducation morale, spirituelle et
intellectuelle des enfants. Elles se servaient du « Système Préventif» dans leur relation et formation. Une fois par mois, les sœurs donnaient une réunion des parents au cours de laquelle on expliquait le système préventif et le charisme de Don Bosco sur l’éducation. Elles s’occupaient des familles pauvres.
Peu de temps après leur arrivée, des jeunes filles venaient les aider. C’était des aspirantes qui s’occupaient de la catéchèse. Il faut dire que le Système Préventif apportait beaucoup de rénovation dans la vie des enseignants, des parents et des élèves.
Plus tard, en collaboration avec le collège Saint Louis où travaillaient les Pères Salésiens de Don Bosco, elles avaient fondé l’oratorio où les enfants jouaient et faisaient le sport et aussi priaient. L’oratorio attirait beaucoup de jeunes et par là ils étaient épargnés des divertissements dangereux à la vie morale et spirituelle. Peu après, le “miara-miasa”(Grest) s’était ouvert aussi le Centre de Formation Professionnelle (CFP) où les jeunes filles apprenaient la coupe-couture et la formation ménagère. Actuellement des dames et des demoiselles pratiquent la broderie qui est un gagne-pain pour celles-ci et rapportent un bénéfice à la communauté. À chaque fin d’année scolaire, à la joie des parents et de la ville, le CFP organise une exposition des travaux réalisés par les jeunes tels que : robes, pantalons, tricots, nappes, draps. Après trois ans d’études au CFP, ces jeunes filles reçoivent un diplôme
qui les aide à trouver un emploi.
Depuis l’arrivée des sœurs FMA à Betafo,il y a eu l’ouverture de la classe de septième et chaque année on célèbre, à l’aide d’une messe et d’une procession, la fête de Marie Auxiliatrice le 24 mai. Notons qu’avant, le 19 septembre, à l’occasion de la fête de Notre Dame de la Salette,Patronne de la
Paroisse et du Diocèse, une grande procession et grande messe étaient organisées avec la participation de tous les chrétiens. Le directeur du groupe Scolaire Catholique était un laïc qui collaborait avec les sœurs du Christ. Les pères de la Congrégation de Notre Dame de la Salette s’occupaient seulement de la paroisse du district.
L’inspecteur du district au niveau de l’Eglise aidait les pères et faisait la ronde pour visiter les Eglises Succursales de la paroisse. Il existait déjà l’école primaire qui s’occuper seulement de instruction et des réunions des parents. Il existait aussi les Sœurs carmélitescloîtrées et les séminaristes. Cette Eglise de Betafo fut la Première Église et le début de la religion catholique, avant l’Eglise d’Antsirabe. J’ai même entendu dire que c’était les Jésuites qui ont habité cet endroit et qui ont créé la croisade Eucharistique, après le FET (Fivondronan’ny Eokaristikan’nyTanora = Mouvement Eucharistique des jeunes) et les cœurs vaillants. A l’époque où vivaient les frères maristes et les pèresmissionnaires de la Salette, la grande fête du mois d’octobre, fête du Christ Roi se faisait en communion avec les sœurs du Christ et tous les chrétiens.
Monsieur Alfred, vous travaillez avec les sœurs depuis leur arrivée ici à Betafo. Cela voudrait dire que vous avez connu les sœurs qui habitaient ici avant l’arrivée des sœurs Filles de Marie Auxiliatrice ?
Avant 1989, l’arrivée des FMA à Betafo, la communauté des sœurs du Christ habitait ici et son établissement était appelé PROVIDENCE. C’était un domaine correct et simple. Tout autour de la maison il y avait un mur de clôture, fabriqué en terre battue, d’environ de 2,50 m de haut et de 60 cm d’épaisseur avec une entréeà la place du portail actuel.
La route contournait la maison de chaque cote du bois qui s’appelait Boalade Neige qui étaittaillée souvent et la place de la grotte et du jardin des fleurs ont toujours été là comme ça. Pour ce qui concerne les bâtiments, il y avait l’école CFP (école ménagère) et l’atelier, l’école primaire où se trouvent les classes de la maternelle actuellement, le bâtiment pour l’élevage, le bureau du secrétariat, les toilettes où se trouve actuellement les classes de septièmes. Le reste a été construit à l’arrivée des Sœurs FMA.
Dans le champ, il y avait 2 tombeaux des sœurs et des filles. Il y avait les arbres fruitiers de toutes sortes. Elles y cultivaient du maïs et des haricots, des pommes de terre et possédaient tout un terrain de vigne.L’élevage était constitué de quelques volailles et des lapins. Au paravent, il y avait:
– Des champs de bambous à la place du centre de Formation Professionnelle.
– Un dortoir de l’écoleménagère et pour la classe de T5
– Une maison pour les volailles et les lapins.
– Un hangar pour déposer (cacher) le bois.
– Un hangar pour cuire le repas des internes.
Avec grande joie, je suis arrivée à Betafo avec Sr SAVERIA Azzolina et Sr CHIARA Fiorentini, le premier septembre 1988, accompagnées parSr CATERINA Gionco, Sr Antonia CASIMIRI et Sr Marica et nous sommes accueillies par les salésiens et les trois Sœurs du Christ qui habitaientencore dans la maison. Elles sont restées avec nous quelques jours et nous montraient la sympathie et l’affection fraternelle.
Le 08 septembre 1988, Mgr Jean Marie RAKOTONDRASOA, Evêque du diocèse d’Antsirabe, nous a présentées aux chrétiens de la paroisse et il a manifesté sa joie d’avoir dans son diocèse, non seulement les Fils de Don Bosco, mais aussi ses filles pour faire beaucoup de bien aux jeunes.Moi et les autres, nous sommes étonnées et émerveillées parce que beaucoup de gens sont arrivés à l’église pour nous accueillir avec grande fête.
La première chose que nous avons fait est d’ouvrir notre portail, mais surtout nos cœurs pour accueillir tout le monde : enfants, jeunes, parents et surtout les pauvres.Le deuxième dimanche du même mois, nous sommes allées au dehors du portail pour appeler les enfants et les jeunes et les invitaient à entrer ; ils ont accepté et avec presqu’une quarantaine d’enfants nous avons commencé l’Oratorio. Mais, devant le portail et au-dessus du mur, les gens regardaient émerveillés les nouvelles sœurs qui jouaient et sautaient avec les enfants.
Je constatais que les personnes nous aimaient vraiment et qu’ils avaient confiance en nous et surtout ils étaient prêts à nous aider en toutes circonstances, parce que, nous ne connaissions encore personne et nous avions aussi la grande difficulté de nous exprimer en malgache. J’ai été touchée par le sens de gratitude que les gens avaient envers nous, et dans leur pauvreté, ils portaient un peu de riz, des œufs, des légumes, du maïs ou une petite poule, accompagnés par des mots de grande reconnaissance envers nous. J’ai trouvé les gens simples et ouverts à la vie de foi, de prière et aussi les enfants et les jeunes qui étudiaient dans notre école et fréquentaient l’oratorio. Grâce àleur foi et leur dévotion, c’était facile pour nous de leur faire connaître et aimer Marie, sous le titre de d’Auxiliatrice et ainsi Don Bosco, Mère Mazzarello et Laura Vicuña.
Je remercie le Seigneur et Marie des expériences que j’ai vécues ici à Betafo, ma première communauté et surtout parce que j’ai appris des valeurs profondément enracinées dans le peuple: la joie, la fête, la gratitude, la patience dans les souffrances et les difficultés de la vie.
Je ne me rappelle pas de la date mais je me rappelle que P Gian Marco SDB a accueilli dans le réfectoire des salésiens les trois premières sœurs arrivées à Betafo pour la première fois. Il s’agit de : Sr Norma, Sr Saveria, et Sr Clara. Elles étaient encore nouvelles, silencieuses mais accueillantes et courageuses. Les autres sœurs sont arrivées après. (Anonyme)
1. Source 1
“L’école maternelle et élémentaire … tout le monde a vu l’évolution de cet école. Elles ont commencé aussi à s’occuper des jeunes filles et des femmes. À signaler particulièrement la collaboration active avec une certaine dame appelée RAKOTOMANGA épouse d’un médecin qui travaillait à Betafo parti étudier à l’extérieure. Les élèves des sœurs ont été reconnus par leur tenue. L’école primaire Laura Vicuña s’est développée en construction et le résultat aussi s’améliorait de plus en plus. Nombreuses sont les sœurs directrices de l’école qui s’y sont succédées: Sr Norma Carbonaro, Sr Saveria Anzollina, Sr Germana Boschetti, Sr Valerine Rasoamiafara, Sr Charline Rasoanirina, Sr Victorine Raveloarisoa. Les Filles de Marie Auxiliatrice autochtonesont aussi augmenté en nombre. L’école ménagère est devenue un Centre de formation Professionnelle et deux grands bâtiments ont été construits et mis à la disposition des jeunes filles.
Une des grandes œuvres a été aussi celle du domaine social en plus de l’oratorio. Il s’agit là de l’aide apportée aux personnes en difficultés, de la nutrition des enfants et des adultes pauvres, la construction dequelquesabris pour les plus pauvres et l’accompagnement des jeunes filles qui doivent affronter courageusement leur vie. A ne pas oublier aussi le pensionnat, c’est-à-dire l’internat pour les élèves et la maison pour les jeunes filles qui se préparent à la vie religieuse.
Parmi elles, beaucoup ont terminé avec succès leurs études et sont devenues religieuses : Filles de Marie Auxiliatrice ou autres congrégations.
2. Source 2 :
Témoignages à chaud… Mr François de Paul (Mpiasa tranainy) : Nanao fanjariana ny toerana izay nodimbiasina tamin’ny masera providence tao anatin’ny fotoana fohy. Vetivety dia lasa toerana mahafinaritra ilay ohatry ny tanàna haolo teo. Tena tsy nataon-dry masera FMA ambanin-javatra mihitsy ny Vavaka. Mr Alfred (mpanao zaridaina ): Niara-nipetraka nandritry ny herinadro teto ny masera Providence sy ny FMA. Ireo olona sahirana ihany no nantsoina hanampy hiasa ny zaridaina niaraka tamin-dry masera Cathérine, Sr Norme, sr Saveria, Sr Clara, Sr Marthe. Mr Jean Paul : Nanorina ny alphabétisation ny masera tamin’izany ka nanangonana ireo zaza tsy niditra an-tsekoly.
Mme Odette : (Mpampianatra CP1) : Niorina ny centre juvénile ho an’ny any ambanivohitra. Niova ho CFP ankehitriny. Efa naorin’i Sœur Norma ny Coopérateur voalohany teto Betafo.Nisy ny fandraisana an-tanana ireo tanora zazavavy nandritry ny iray volana amin’ny fotoampalan-tsasatra lehibe. « Miara-miasa » no nilazana izany. Asa tanana toy ny zaitra sy kilalao ary hirahira sy dihy no niarahan’ireo masera sy mpanabe nifanohana nomena ireo tanora marobe anjatony.Tsaroana ny fanomezana ronono isan-kariva ny mpianatra teto amin’ny sekoly. Mme Charlotte (Mpapianatra nisotro ronono) Tsaroana ny « oratorio » tany ambanivohitra niaraka tamin’ny Sœur Saveria.Ny fanajana ny fetin’ i Masina Maria vonjin’ny Kristianina ny 24 mai dia tena nanetrtiketrika tokoa. Ny “fetin’ ny fa,kasitrahana” izay lasa tarigetran’ ny ankizy ny fahaizana mankasitraka.
Nisy ny fitsinjovana ny fahasalaman’ny mpiasa. Nisy ihany koa ny fizarana « friperie » tsy hoan’ny mpiasa ihany fa na ny sekoly tany ambanivohitra na ny fiagonana aza dia nahazo izany. Natao « la vente » ireny ka nahafahana nampitombo ny toe-bola ho an’ny fampandrosoana. Manetriketrika hatrany ny fankalazana ny 8 décembre. Nisy ny fanofanana ireo tanora « ménagère » amin’ny fitondrana tokantrano. Nisy ny fanatsrana ny fambolena nentin-dry Masera. Nisy « volontaire » hatrany tonga nampianatra ireo zaza malagasy teto Betafo.
Nanao ezaka lehibe tamin’ny fampianarana ireo « aspirante » ny teny frantsay niaraka tamin’ny masera. Mme Noeline (mpamianatra am-perinasa) :Nampiofana ny ray aman-dreny mihitsy satria nifanohitra ny fomba fanao amin’ny fanabeazana (système préventif). Mme Noeline (Mpampianata CFP) : Nomena machine à coudre izay mpianatra mendrika sy miezaka. Nitadiavana asa ireo mpianatra nahavita fianarana. Nampiana ireo mpianatra sahirana tamin’ny fitadiavana trano hofaina. Naorina ny atelier mba ahafahana mampiroborobo ny fampianarana. Mme Hanta (mpanabe taloha): Tsaroana ny fizarana « biscuit », ny fampianarana hira, théatre, sns fety Mlle Rose (maintimolaly) : Lasa asa fivelomana ny asa tanana natao niaraka tamin-dry masera, tena nahasoa ahy. Mlle Solo (maintimolaly) : Nianatra zaitra niaraka tamin’ny masera FMA ; mpamonjy ny oratorio, lasa mpanabe nanampy azy ireo tany ambanivohitra tamin’izany. Mlle Blandine (mpiasa): Kilasimandry nampidirin’i RP Horeste tamin’ny taona 1999. Vitsivitsy ihany no tody hatamin’ny farany. Sarotra ny olana momba ny rano tamin’izany. Mme Louisette (mpampianatra CFP): Mandroso kokoa ny fampianarana ny ankizy amin’izao fotoanaizao efa misy ny « atelier », bibliothèque. Nisy tamin’izany ny fanampiana manokana ho an’ny mpiasarehefa fahavaratra , ohatra fivarotana vary amin’ny vidiny tamin’ny andro fararano… Mr Clément MpamapianatraCM2 : Masera feno hafaliana sy herim-po avokoa. Misy ny fiombonan’nympiara-miasa (récollection) izay tohizina hatramin’izao.
Nisy disadisa ihany anefa tamin’ny taona 2004 momba ny règlement intérieur. Nisy fanorenana tranomaimaim-poana ho an’izay tena sahirana. Kanefa ny mpiara-miasa misy tsy mahavita.Mme Noeline CFP : Nazoto, arynifidra catholique mihintsy ; natao mariage. Mr Clément mpampianatra CM2 : Tena hain-dry masera ny mandrisika ny mpiasa na dia kely aza nykarama. Feno ny tsodranon’Andriamanitra ka itovizana amin’ny mpiasa hafa. Mme Charlotte : Ny asa pastoraly ataon-dry masera dia mahatarika ny olona hiroso amin’ny fandraisana ny sakramenta isankarazany. Mme Marthe mpampianatra CFP : Navitrika amin’ny fivavahana ny vadiko ary lasa mpitarika mihitsy. Mme Hanta : Na dia ny décoration rehefa fety fotsiny aza dia efa manintona sy mahafinaritra kamampivavaka.
Au commencement les sœurs s’occupaient de l’oratorio, qui continue jusqu’à nos jours. Elles se sont mises totalement au service des jeunes ainsi, quelques années plus tard, elles ont ouvert uninternatpour les jeunes fillesqui veulent finir le bac et qui fréquentent le collège et le lycée des Salésiens – de cet internat sont sorties un bon nombre des sœurs Filles de Marie Auxiliatrice – et un autre internat pour les jeunes filles qui apprennent la coupe et couture au centre de Formation Professionnelle, appartenant aux sœurs mêmes. Il y a aussi la catéchèse à la paroisse, l’école maternelle et primaire,l’alphabétisation,la cantine scolaire, le groupe des salésiens coopérateurs, puis quelques années plus tard, la maison de formation pour les jeunes qui sont dans la phase de l’orientation vocationnelle, c’est-à-dire, l’aspirandat et le postulat qui est resté là jusqu’en 2010 car il s’est transféré après à Ivato Tananarive.
La communauté continue toujours et encore ces œuvres en collaboration avec la communauté éducative.
Dans l’enceinte accueillante de l’École Laura Vicuna et du Centre de Formation Professionnelle, l’année scolaire 2023-2024 est officiellement lancée. Le 4 octobre, à 8 heures précises, les élèves se rassemblent pour marquer le début d’une nouvelle aventure éducative.
L’hymne national et une prière inaugurale résonnent, instaurant une atmosphère empreinte de solennité. Sœur Sylviane, animatrice de la communauté, prend la parole pour accueillir chaleureusement les élèves et les parents présents. Elle s’attarde sur la devise de l’école catholique, mettant en lumière les valeurs fondamentales de sagesse, de foi et de savoir qui la sous-tendent. Un message puissant pour guider cette année académique.
Au cours de cette rencontre, les sœurs de la communauté sont présentées et un appel à la prière pour Sœur Teresa Leonik, l’économe de la communauté, malheureusement malade en Pologne, est lancé. Sœur Sylviane conclut en exprimant ses vœux d’une année scolaire enrichissante et épanouissante pour tous.
S’en suit le discours inspirant de Sœur Heritina Félicie, responsable de l’école Laura Vicuna. Elle salue chaleureusement les élèves et leurs parents, et présente le corps enseignant avec enthousiasme. Elle rappelle également les règles essentielles de l’établissement et prodigue des consignes précieuses pour le bon déroulement de l’année à venir.
L’excitation et l’anticipation sont palpables alors que les élèves, guidés par leurs enseignantes, se dirigent vers leurs salles de classe respectives. C’est le début d’un chapitre prometteur et d’une quête éducative qui vise à former des esprits brillants et des citoyens engagés.
La rentrée scolaire 2023-2024 à l’École Laura Vicuna est un témoignage vibrant de l’engagement indéfectible envers l’éducation, la foi et l’épanouissement personnel. Les jours à venir promettent d’être riches en découvertes et en accomplissements, laissant entrevoir un avenir brillant pour chaque élève.
©2023 - Filles de Marie Auxiliatrice